"My Blade is Sharp" Jezabel Bolton (finie)



 
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 "My Blade is Sharp" Jezabel Bolton (finie)

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Jezabel Bolton

Chevalier Royal
Jezabel Bolton
♣ Chevalier Royal ♣


Rang : Lower Class
Totem : Panthère Noire
Messages : 57
Age : 33
Pseudo : Edelia

Once upon a time
Âge du personnage: 15 ans
Date d'arrivée à Cloverfield: 18 mai 1941

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MessageSujet: "My Blade is Sharp" Jezabel Bolton (finie)   "My Blade is Sharp" Jezabel Bolton (finie) Icon_minitimeDim 7 Avr - 1:49

PREDEF


Say where is my shame.
"Feat. Original Avatar by Xueyinye


"My Blade is Sharp" Jezabel Bolton (finie) Jeza10
▬ ÂGE : 15 ans
▬ DATE DE NAISSANCE : 15 aout 1926
▬ CATÉGORIE : Lower Class
▬ RANG : Chevalier Royal
▬ DATE D’ARRIVÉE A CLOVERFIELD :18 Mai 1941.
▬ PÉCHÉ MORTEL : L'envie
▬ TOTEM : La panthère noire



I will do you harm.
"My blade is sharp"

Un caractère exécrable, une petite poupée adorable, un enfant capricieux ? Ici, nous voulons savoir les moindres détails concernant le caractère de votre personnage. Ses plus petits défauts, c'est fâcheuses manies, bref. Tout. 20 lignes minimum.


« Avez vous déjà vu une si jolie colombe, poupée de cire aux blanches ailes...Se révélant être un fauve, noire féline aux ordres des grands de ce monde. Vide était son regard bleu ciel. Doux était son pelage de soie, et acérées les crocs de cette bouille d'ange. « Ma lame est acérée », voilà ce qu'elle murmure avec un sourire candide, avant de vous trancher sans pitié, si vous avez eu l'audace de vous en prendre à la royauté. »

Jezabel est une jolie petite poupée. Douce, bien éduquée, polie et courtoise, elle transpire la bonne humeur et la délicatesse. Malgré le cadre si terrible de la guerre et l'ambiance étrange de l'orphelinat, elle semble imperturbable et joviale. Elle vous parlera toujours avec douceur et élégance. A tel point que l'on pourrait penser que cette demoiselle n'est que tendresse et miel. Mais c'est faux, largement faux. Sa stature, son élégance, tout cela n'est qu'une illusion bien agencée par la jeune femme. Sa vraie personnalité? Sombre. Prisonnière de ses traumatismes, la jeune femme se révèle être en réalité quelque peu perturbée. Elle est loin d'être un cas de sociopathie, mais la mort de ses parents l'a profondément affectée.Alors pour fuir ses démons, elle s'est imaginée un monde, peuplé de prince et de princesse. En d'autre termes, elle s'est réfugiée dans un monde imaginaire. On pourrait dire qu'elle approche la folie, notamment dans sa conception de la réalité qui est fortement vacillante. Pour elle, ce fut presque une délivrance d'apprendre que les adultes avaient disparus. Pourquoi? Parce qu'ils l'empêchaient de rêver. Sa tante, avant de se débarrasser d'elle en l'envoyant à l'orphelinat, lui sortait qu'elle était folle et ne vivait pas dans la réalité. Elle a apprit à s'en méfier. Ses parents étaient toute sa vie, et elle s'est retrouvée ballotée, envoyée en campagne, pour fuir la ville et ses bombardements, pour rejoindre une tante aigrie qui ne voulait pas d'elle. Celle ci n'eut aucun scrupule a l'envoyer à l'orphelinat. Alors depuis, pour elle, les adultes n'étaient pas dignes de confiance. Elle préférait se fier aux jeunes de son âge. C'est pour cela qu'elle fut soulagée lorsque l'Aristocratie vint au pouvoir à Cloverfield. Elle vit un ordre rassurant se mettre en place, sans le regard inquisiteur des adultes. Elle se mit à aduler le Prince et la Princesse, à les vénérer, tellement qu'elle put prouver sa loyauté et monter en grade pour finalement devenir chevalier. Son amour pour la Rafined class est sans limite, voir même effrayant. La douce donzelle peut devenir en quelques instant une guerrière sans merci et impitoyable si l'on vient à s'attaquer à eux. Elle devient alors violente et efficace. Elle serait capable de s'attaquer a un ami proche si celui ci aurait l'audace de s'en prendre à eux.
Jezabel semble de ce fait avoir perdue toute la personnalité qu'elle possédait autrefois. Son masque de courtoisie et de douceur n'est qu'un pauvre reste de sa candeur d'antan. Elle semble avoir perdue foi en la vie et la seule chose qui la fait vibrer est son rêve enfantin de vie de château, et d'aristocrate à protéger du fil de son épée. Elle a intégrer avec une grande rapidité la mise en place de la monarchie, l'affiliation des rôles, mais aussi l'arrivée des monstres. C'était comme si cela ne la choquait pas, car dans les univers de princes et de princesses, il y a toujours des monstres à combattre. Parfois même ces monstres s'avèrent utiles et ramènent les récalcitrants sur le droit chemin. Manichéenne, voilà ce qu'elle est devenue. Elle était pourtant cultivée, et curieuse de tout autrefois, elle semble désormais vide, comme un pantin. Pourtant elle semble se lier facilement au gens, ayant le contact facile et la parole volubile. Mais ses relations semblent superficielles. Elle n'arrive pas à s'attacher réellement aux gens. Elle leur donne l'impression de les aimer, d'être proche d'eux, mais ce n'est pas vrai. Parfois même, elle se lasse d'eux.(sauf la Rafined class biensur).
Elle ne vit donc que pour servir ses souverains, et est prête à payer de sa vie, du haut de ses quinze années, pour les protéger.
En dehors de cela, il n'existe rien. Il n'y a que l'écoulement des journées, des tâches que chacun doivent faire dans les règles, du respect des ordres donnés par les souverains...Ordonnée, la jeune femme semble droite et réfléchie dans sa manière d'être. La fraîcheur de son teint de lait et son innocence apparente ne sont que des images placardées sur son visage. Elle semble parfois imperturbable, insondable. Elle refuse d'ailleurs d'être étudiée ou observé et a envoyer balader les personnes qu'elle estimait trop envahissantes dans son champs de relations. Cela doit être un des seuls motifs, avec bien entendu l'agression envers ses suzerains, qui la mette en colère. Elle déteste qu'on lui pose trop de questions sur sa vie, son passé. Et elle n'hésitera pas à donner un coup, avec un sourire mielleux, à l'opportun qui l'aura ennuyé. Il lui arrive même d'être piquante, voire moqueuse, si les intérêts de la royauté sont en jeu.
En ce qui concerne ses aptitudes au combat, Jezabel est un véritable fauve. Elle s'est entrainée afin de rentrer dans ses fonctions et manie une épée courte. Cet épée est un objet personnel, un des rares trésors qu'elle a put ramener de chez elle. Son père l'avait payé une petite fortune a un vendeur d'antiquité. Elle le manie un peu comme elle le peut, mais à force de s'entrainer elle a réussit à apprendre à se débrouiller. Elle est agile et cette qualité lui a permit également de se faire remarquer. Elle a apprit que pour s'en sortir en combat, il fallait éviter les coups et de ce fait, ne pas avoir peur d'en recevoir. Elle avait mal au départ, se frottant à des rebelles en s'élançant à l'aveuglette et ne jaugeant pas ses coups, mais par la suite elle a assimiler ses erreurs pour esquiver et utiliser la force de l'autre à son avantage. Bien qu'elle soit loin d'être une guerrière de haut niveau, elle met tout en oeuvre pour accomplir sa tâche du mieux qu'elle peut. Sa devise est "Ma lame est acérée", le tout sortit en général avec un sourire crémeux et un regard perçant.
Sinon, que dire de son pêché ? Et bien, elle est envieuse : elle envie la Royauté, elle envie leur faste, leur grandeur, leur beauté. Elle a envie de les protéger, envie de vivre éternellement avec eux. Autant vous dire que son envie est pathologique.
Pour résumer, ne vous fiez pas à sa douceur...


I will break my arm.
"Jolie poupée vide...avec une épée.."

Un simple petit questionnaire pour mieux connaître votre personnage et son sentiment sur la vie à l'orphelinat.
  • Que pensez-vous de la Royauté ? 3 lignes minimum. La Royauté? C'est ma vie, mon oxygène! Je rêve d'eux, je ne vis que pour eux, pour les servir du mieux que je peux! Ma vie leur est dédiée. Je les envie tellement! Ils sont tellement beaux, grands, nobles, comme dans les contes de chevalerie! Je rêverais d'être une princesse un jour, mais je suis fière d'être chevalier royale! Je ferais tout pour eux!
  • Que pensez-vous de l'Aristocratie ? 3 lignes minimum. Ils sont grands et beaux! Ils me font penser aux nobles dames et nobles seigneur de la cour du roi Arthur (quand je vous disez que c'était pathologique...). Je les admire et les envie, et j'aimerai bien être à leur place. Cependant je me contente de ma place qui est déjà un grand honneur. Mais un jour, peut être que j'aurais ma place parmis eux.
  • Quel est votre sentiments sur Le Sycophante et les Remords ? 3 lignes minimum Ce sont des monstres, comme ceux des contes de fées et romans arthuriens. Je protège le Prince et la Princesse de leur attaque. Après, pour ce qui concerne la plèbe, ils semblent les surveiller, et les remettre sur le « droit » chemin en cas de betise et de non respect de leur tâches. Ils sont donc utiles. (En a t'elle peur? Sans doute oui, mais elle ne le montre pas. Sa folie la mène a faire des amalgames avec ses rêves de contes et de légendes.)
  • Quel est l'investissement de votre personnage dans la course aux privilèges ? Jezabel semble se contenter de sa place en tant que chevalier royal, qui est déjà bien placé. Cependant elle rêve de devenir une aristocrate elle même, et tente de le faire en obéissant et en étant un toutou fidèle. Elle se dit que c'est au mérite que l'on gagne des récompenses. Elle ne complote pas, et encore moins contre l'Aristocratie. Elle remet à leur place les rangs inférieurs quand ils la titillent trop.


I'm a victim of your charm.
"Vers le phare, l'on ira maman?"

Jolie petite histoire. Raconte nous son passé, son vécu, son enfance. Tous les moments importants de sa vie nous intéressent.
50 lignes minimum.


Partie 1 : Vers le Phare


« Maman, quand irons nous au phare? La jeune demoiselle levait son regard océan vers sa mère. Celle ci affichait un air hésitant. Elle se disait qu'elle n'aurait pas dut promettre de telles choses à son enfant. Partir en Écosse serait une solution pour eux, pour s'éloigner de la peur de l'invasion, pour s'éloigner du pouvoir grandissant de l'Allemagne. Mais sa grand mère paternelle ne voulait pas s'en allait. Elle aimait son pays, plus que tout. Il disait que c'était impossible que les allemands les atteignent. Elle était déjà affligée de voir son fils rejoindre l'armée...

« Pas maintenant ma chérie, c'est impossible. » La mère soupira, et caressa le visage de son enfant. Elle avait grandit. Elle était devenue une jeune demoiselle de quatorze ans. Mais elle conservait en son regard une candeur touchante, un air lointain, perdu dans des rêves de chevalerie et de princesse.

« Mais maman, tu m'avais promis. J'aimerai revoir Alasdair et Mereen là bas. Et le phare me manque, l'île me manque, la propriété de vacances... »

« Nous sommes en guerre ma chérie, nous sommes en guerre. »

« Je ne veux plus de cette guerre. »

Sa grand mère la traitait d'inconsciente. Elle était dure, comme son fils. Pour elle c'était comme si elle refusait de voir les faits, d'admettre l'évidence: nous étions en guerre, le pays pouvait se faire bombarder à tout instant (même si elle continuait à ne pas vouloir quitter la propriété des Bolton). Peut être était ce parce que la jeune Jezabel Bolton, élevée dans la haute bourgeoisie, se réclamant même d'une petite noblesse aujourd'hui éteinte, n'avait jamais connut la misère, la guerre, le noir...Elle avait grandit entourée de fleurs, de jolies robes, de belles histoires. Sa famille était riche, cultivée et bien placée. Elle allait même en douce dans la bibliothèque de son père parfois, même si celui ci n'était pas franchement pour, préférant voir sa fille apprendre à coudre ou devenir une future maîtresse de maison. Mais il ne disait pas grand chose. Au fond, il faisait en sorte qu'elle ne tombe pas sur des livres « inappropriés » pour elle. Elle était couvée et choyée, et elle avait des amis. Souvent ses parents organisaient des dîners, des réceptions. Souvent elle rencontrait des jeunes comme elle, avec qui elle passaient de bon moments. Pour ceux qui ne vivaient pas à Londres, elle entretenait de longs courriers. Elle avait même connu ses premiers « élans » amoureux, rien de très folichon, mais assez marquant pour qu'elle ne l'oublie pas. Mais là, c'était différent. La guerre était déclarée, et tous craignaient le pire. Son père était partie. Il voulait défendre sa nation. C'était un patriote, un chef militaire. Toute sa vie fut dédiée au combat pour sa patrie. Sa mère elle, en bonne épouse, l'avait laissé partir. Il avait offert à sa fille une épée courte, une véritable antiquité encore fonctionnelle, comme un dernier adieu. Elle la gardait précieusement dans sa chambre, la contemplait sans cesse. En la voyant elle y percevait le regard déterminé de son père. Madame Bolton, quand a elle, n'aimait pas les armes mais n'avait pas le cœur à arracher à la petite le cadeau que son père lui avait fait.
Les mois qui suivirent furent vides et mornes. L'on ne voulait plus faire de réception. Le cadre ne s'y prêtait pas. Même si leur richesse était conservée, même si ils étaient à l'abri, ils se sentaient concernés par cette guerre. Certains riches tentaient de faire semblant, de vivre comme si rien n'avait changé. Mais chez les Bolton, personne n'arrivait à faire semblant. Il n'y avait que Jezabel pour garder sa candeur et son insouciance, du moins en apparence.
Cela aurait pu continuer comme ça, seulement les allemands en décidèrent autrement.
Nous étions en septembre 1940. Madame Bolton et sa belle mère décidèrent d'aller à la cathédrale. Elles voulurent emmener Jezabel, mais celle ci était malade et elles conclurent qu'il était préférable de la laisser au lit. Elles s'en allèrent, laissant la jeune fille aux soins de la nourrice de celle ci, qui vivaient avec la famille depuis de nombreuses années. Les heures défilèrent doucement. La bonne vieille Madame Karstark vint à sa chambre, emmenant de quoi apaiser la fièvre de la jeune fille.

« Allez mon enfant, buvez ça, cela vous fera du bien »

« Merci Alicia...Dite moi , vous m'avez parler d'un roman de chevalerie très intéressant...Je ne savais pas que vous connaissez ce genre de littérature »

« Allons demoiselle, vous avez vu mon âge ? J'ai lu bien plus de livres que vous et différents genres. Quand j'étais enfant, mon père qui était libraire, me faisait découvrir de nombreux ouvrages. »

« Est il bien? J'ai lu les aventures du chevalier Roland, et bien d'autres textes de gestes, mais pas celui là »

« Je peux vous raconter l'histoire... »

« Ne suis je pas trop grande pour qu'on me raconte des histoires? »

« L'on n'est jamais trop grand pour ouvrir son esprit et l'enrichir, mademoiselle »

Ainsi elle commença a lui raconter les différentes histoires du roman d'Arthur et de ses chevaliers. La jeune femme fut captivé par ces récits épiques et merveilleux.

« Croyez vous qu'avec mon épée je puis devenir chevalier ? » dit elle légèrement amusée

« Ah mais les femmes ne peuvent devenir chevalier mademoiselle »

« Mais pourquoi cela ? »

Soudain, un bruit sourd retenti. Des cris vinrent percés les tympans de la jeune femme. Le majordome sortit de la propriété. Au loin il pouvait voir une fumée épaisse et un début d'incendie. Il demanda des informations a un voisin paniqué qui commençait à remplir son véhicule d'affaires, pressant sa famille à se dépêcher

« Ils ont commencés à nous bombarder ! La cathédrale Saint Paul est détruite !! Ils vont continuer jusqu'à tous nous tuer ! Fuyez ! Faites comme nous ! Allez vers les campagnes ! »

Le majordome se précipita et alerta la jeune demoiselle et sa nourrice

« La cathédrale a été bombardé, et ils continuent ! »

« Maman...Maman !! Grand mère !! Elles étaient là bas ! Il faut les sauver ! »

Jezabel s'élança hors de son lit, fiévreuse, et attrapa son épée

« Mademoiselle, je crains que... »

« Non ! On peut les sauver ! »

« Mademoiselle... »

La jeune blonde tremblait sous l'effet du choc et de la maladie. Elle finit par s'écrouler contre la porte, en pleurs, en appelant sa mère et sa grand mère. Le majordome l'a prit dans ses bras et donna l'ordre à la nourrice de prendre quelques affaires. Il fit réunir le personnel de la maison, à savoir le chauffeur, la bonne et le jardinier et leurs donnèrent l'ordre de les aider aux préparatifs. Ils emportèrent l'essentiel, et chargèrent les véhicules. Le père avait prévue ce genre de situation et avoir donner pour ordre à sa femme et à son majordome qu'en cas de problème de fuir la ville pour rejoindre le domaine de sa sœur se trouvant en campagne. Ils partirent donc en trombe, s'éloignant le plus vite possible de la citée.

Partie 2: La maison de campagne

La maison de sa tante était vaste et riche. Celle ci était une vieille peau désabusée et hargneuse qui aimait étalé ses richesses. Elle passait son temps à se plaindre de tout. Elle ne voulait pas vivre en ville car elle y trouvait l'air malsain et prompt à la faiblesse et à la maladie. Seulement elle trouvait la campagne loin des commodités urbaines. Cela dit elle était fière d'avoir finalement choisie de vivre en campagne, afin d'être en sécurité face aux bombardements. Elle n'aimait pas Jezabel. Elle n'avait jamais aimé cette demoiselle aux joues trop rosées pour elle et aux cheveux trop blonds à ses yeux. Parfois même elle l'a traité de nazi, à cause de la couleur de sa chevelure. Jezabel quand à elle, commençait à perdre pied. Elle se mit à s'isoler, à lire toute la journée des histoires de chevaliers, pour oublier l'horreur de la guerre. Elle apprit la mort de son père au front ce qui la troubla encore plus et la rendit encore plus perturbée. Elle s'imaginait en princesse, dans un monde bleu et doux, sans bombardements. Sa tante la traitait de folle. Elle disait que cette enfant avait perdu l'esprit et qu'il valait mieux l'envoyer à un asile. Elle trouvait mille prétexte pour rabaisser la jeune femme. Seul son oncle, un vieil infirme, arrivait à calmer cette furie. Il veillait sur sa nièce, bien que s'inquiétant pour elle à cause de son mutisme. L'on fit venir un médecin de campagne et il ne trouva rien d'anormal. Il expliqua à la famille qu'elle était sous le choc de la perte de ses parents. Il préconisa beaucoup de calme et de compréhension. La tante accepta de ne plus s'acharner sur elle, à contre cœur.
Les journées furent mornes et paisibles. L'on vivait, tout bonnement et une année passa. On laissa la demoiselle s'enfoncer dans ses univers. Elle finit même par se faire ignorer, sauf de sa nourrice et de son majordome, qui continuait à s'entêter à la faire sortir un peu.

« Nous sommes en guerres » répétait inlassablement Jezabel, avant de replonger son nez dans son livre.
Et cela continua ainsi, jusqu'à ce que son oncle tombe malade. Il était déjà vieux et fatigué, et il ne résista pas longtemps. Sa tante n'exprimait aucun regret. A son enterrement elle n'exprima aucune émotion particulière, si ce n'est quelques larmes arrachées de force pour bien paraître devant monsieur le curé. Jezabel était effondrée. Son oncle avait de l'affection pour elle. Elle commençait à se poser des questions. Elle trouvait sa tante louche, très louche. Sa nourrice était du même avis qu'elle. Mais celle ci ne tarda pas à vouloir se débarrasser de sa nièce. Elle voulait en premier lieu l'envoyer à un asile, mais elle se ravisa et opta pour un orphelinat. Elle avait entendu parler de l'Orphelinat de Cloverfield. Elle prépara sans la prévenir ses affaires et lui annonça dans la soirée son départ.

« Tu t'en vas à l'orphelinat demain, jeune fille »

« Pardon ma tante ? Pour...pourquoi ? »

« Vous n'avez plus de parents, donc vous êtes orpheline »

« Mais...vous.. »

« Je ne suis pas votre parente, vous partirez demain... »

Les larmes émergèrent à ses yeux. La nourrice et le majordome furent outrés, ainsi le que le reste du personnel, mais ils ne pouvaient rien faire. La nourrice aurait voulut contacter un membre de la famille mais la grand mère maternelle était morte et le grand père maternel était à l'hospice en Ecosse, totalement inapte à veiller sur la jeune femme. Quand au grand père Bolton, il était mort également. Le reste de la famille n'était pas joignable, soit en France, soit aux États Unis.
Se sentant abandonnée, la jeune femme comprit alors qu'elle ne pouvait pas se fier aux adultes.
Le lendemain, elle fut emmenée à l'orphelinat.

Partie 3 : La jeune demoiselle qui rêvait d'être chevalier.

Elle arriva le 18 mai 1941. Troublée et perdue sur ses sentiers oniriques, elle ne se fit pas beaucoup d'amis au départ. Elle avait emmener son épée mais on lui demanda de la mettre sous scellé, car le directeur trouvait cela dangereux. Certains tentèrent de l'approcher, mais la trouvèrent rapidement bizarre. Elle parlait peu, souriait faiblement, et semblait ailleurs. Avec le temps, elle essaya de s'ouvrir un peu aux autres, de sourire plus franchement, de parler un peu plus. Elle se fit quelques amis qui l’appréciaient pour sa douceur. Elle repéra même une jeune fille qu'elle avait connu a un dîner autrefois, mais celle ci se faisait passer pour un garçon et ne semblait pas l'apprécier.
Mais en réalité, tous ces artifices et sa « gentillesse » n'étaient la que pour l'empêcher d'être seule. Elle ne ressentait aucune affection pour eux, juste le besoin de soigner quelques plaies ouvertes par les événements. Elle remarqua Lucifel et Amity et elle les trouva beaux. Elle avait de l'admiration pour eux, mais sans plus. En réalité elle n'arrivait plus à réellement ressentir des émotions, de la joie, de l'amitié. Elle était comme bloquée, vidée. Elle craignait quelque peu les adultes, mais n'en affichait rien. Elle finit par toujours sortir des sourires amicaux. Elle se cachait sous un masque de courtoisie, ce qui lui permettait de nouer des relations cordiales et de survivre en société.
Puis le 27 juin, les adultes disparurent. Elle fut quelque peu soulagée, même si elle n'avait aucun grief contre eux. Elle préférait être loin d'eux, afin de ne plus être jugée de folle ou de perchée.
S'ensuivit alors la prise du pouvoir de Lucifel et Amity, qui fut comme un déclic pour elle. Elle avait l'impression de vivre ses histoires et délires de chevalerie. Elle commençait à revivre rien qu'a l'idée d'exister dans un « conte de fée ». Elle intégra rapidement les règles et les codes à savoir et faisait tout pour prouver sa valeur et son dévouement. Elle se mit à vénérer la royauté d'une manière effrayante. Son comportement devient plus délicat, amical, similaire à celui d'un chevalier suivant les codes de la courtoisie et de la fin'amor. Elle émanait d'une énergie si chevaleresque qu'elle devint finalement chevalier royale, à force de devenir exemplaire.
Aujourd'hui encore, elle fait tout pour servir le prince et la princesse de son mieux. Elle fut affligée à la mort de la princesse Amity et se donne à fond pour retrouver les feuilles, et mobilise tous les orphelins, quitte à les manipuler de son sourire délicat. Elle a apprit à toujours garder son calme et à utiliser les mots plutôt que la force pour les cas pas trop désespérés, et la force pour les rebelles et les incapables. Certains la craignent, notamment à cause de son épée (récupérée depuis), qu'elle manie avec agilité, et elle serait capable de vous égorgez tout en vous proposant une tasse de thé. Sa folie ayant prit de l'ampleur, ainsi que son zèle, il vaut mieux se méfier d'elle/size]



[size=29]Edelia.
"Targaryen en force !"


"My Blade is Sharp" Jezabel Bolton (finie) Edelia11
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Lucifel J. Sveinsson

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Date d'arrivée à Cloverfield: 4 Octobre 1940.

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MessageSujet: Re: "My Blade is Sharp" Jezabel Bolton (finie)   "My Blade is Sharp" Jezabel Bolton (finie) Icon_minitimeLun 8 Avr - 1:24

On sent la fan de GoT 8D C'est bien, c'est bien (même si les Bolton puent /PAN) Bref. Je ne vois rien à redire, tu as bien mené ton histoire, je ne vois pas d'incohérences et la demoiselle a l'air fort intéressante >83 Une fiche agréable à lire~ J'ai hâte de la voir à l'oeuvre ! Cela dit...
Jezabel a écrit:
Ils sont tellement beaux, grands, nobles, comme dans les contes de chevalerie!
Jezabel a écrit:
beaux, grands, nobles
Jezabel a écrit:
grands
Jezabel a écrit:
grands
Jezabel a écrit:
grands
*Lucifel regarde son mètre quarante* "... Je vous déteste tous D:" *Lucifel se barre en claquant la porte*

Ehm bref. Tu es donc validée~

Si le cœur t'en dis, tu peux poster une fiche de relations pour Jezabel ici, demander un rp et poster la participation de Jezabel au couronnement de la nouvelle princesse ! Tu peux aussi faire un tour sur le topic de l'intrigue principale pour te renseigner un peu sur la chasse aux feuilles ♥ N'oublie pas d'envoyer la (les) bêtises/hontes de Jezabel au Sycophante~ !
N'oublie pas de poster les formulaires correspondants dans le bottin des avatar, les postes à pourvoir et la liste des totems pour réserver ton avatar, ton travail à Cloverfield et ton totem !

Bon jeu ♥
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Jezabel Bolton

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MessageSujet: Re: "My Blade is Sharp" Jezabel Bolton (finie)   "My Blade is Sharp" Jezabel Bolton (finie) Icon_minitimeLun 8 Avr - 1:44

Merci beaucoup :D

Jezabel: Ohh je voulais dire votre magnificence que votre noblesse et votre éloquence vous rend si grand ^^""

**Tentative de rattraper le coup XD**

Mais non voyons, les Bolton ne puent pas, ils ont juste la fâcheuse manie d'écorcher les gens et d'en faire des manteaux
Mais sinon ils sont terriblement charmant.
Bref encore merci, je vais faire tout cela!
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MessageSujet: Re: "My Blade is Sharp" Jezabel Bolton (finie)   "My Blade is Sharp" Jezabel Bolton (finie) Icon_minitime

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