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 |  Sujet: "Qui d'autre mieux que moi pourrait vous satisfaire?" || Malice L. Ainsworth  Mer 1 Aoû - 1:08 | |
| PREDEF
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You'll find me everywhere your eyes linger. "Feat. Alois Trancy"
| ▬ ÂGE : 14 ans
▬ DATE DE NAISSANCE : 10 Octobre 1927
▬ CATÉGORIE : Lower Class
▬ RANG : Valet de l'Aristocratie
▬ PÉCHÉ MORTEL : Orgueil & Luxure
▬ TOTEM : Paon
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Je vous apprécie beaucoup. "Non, sérieusement, vous y avez cru?" On dit souvent que les yeux sont le miroir de l'âme: Malice est l'illustration parfaite de cet adage tant ses yeux sont pleins de, eh bien, de malice! Il faut l'admettre, sur son magnifique visage est écrit en grosses lettres noires "vicieux", au beau milieu du front. C'est peut-être la raison pour laquelle il le dissimule derrière une longue frange savamment désordonnée, d'ailleurs: il ne serait bon de paraître trop ambigu en présence de la haute société, sous peine de dégringoler de l'échelle et de se retrouver mélangé à la masse des anonymes. Non, ça jamais: Malice est bien trop beau, bien trop exquis pour devoir se souiller les mains et s'épuiser à la tâche chaque jour! Les travaux ingrats reviennent, bien sûr, aux physiques ingrats. Mais, vous demandez-vous probablement, être valet ne signifie-t-il pas devoir parfois se rabaisser nez au plancher, et exécuter sans mot dire les
tâches qui nous incombent? Certes, il est vrai que l'aristocratie et ses facéties ne laissent parfois guère le choix au jeune blondinet, qui se force tant bien que mal à obéir avec un sourire. Mais au final, n'est-il pas dans son intérêt d'être courtois et plaisant? N'obtient-on pas davantage à être serviable?
Allons! Tout ceci n'est pas une question d'obtenir quoi que ce soit, mais plutôt de prudence: voyez-vous, le jeune garçon est du genre funambule, à glisser le long d'un fil pas plus épais que celui d'une toile d'araignée, suffisamment confiant pour regarder en bas et se dire "Eh bien, Lysandre," (il aime s'adresser à lui-même en utilisant son second prénom, la fleur de Lys lui ayant toujours semblé bien noble, suffisamment même pour en être dangereuse) "En voilà un horrible monde! Prends bien garde à ne pas chuter, cela gâcherait ton beau visage." Il continue donc ses prouesses, perdant parfois l'équilibre, se rétablissant de justesse, jusqu'à la prochaine étape. Alors, il peut se retourner, contempler le tour de force accompli et murmurer pour lui-même d'un air satisfait et emprunt de narcissisme: "Voilà, je l'ai fait!"
Peut-être serait-il judicieux de ma part de vous chuchoter le nom de ce fil sur lequel Malice semble tant à son aise, ce fil que si peu d'autres osent approcher: c'est la luxure, mes amis, la somptueuse luxure, qui du bout de ses doigts pâles remue les moeurs, teintant de son outrageant rouge à lèvres les coeurs et les âmes qui se pensaient en sécurité. Prenez garde mesdemoiselles: si Malice vous observe, vous traque, vous guette comme un chat après un oiseau, ne pensez pas avoir conquit son coeur. Bien au contraire, il se pourrait que cet ami si charmant avec lequel vous aimez passer votre temps libre soit devenu sa nouvelle coqueluche, la prochaine étape de son tour de funambule. Prenez garde, car il fera tout pour attirer la beauté entre ses draps, touchant et grignotant jusqu'à ce qu'on lui sussure à l'oreille: "je suis fou de toi." C'est une idée de génie! "On pourrait presque croire que c'est la mienne~." - Que pensez-vous de la Royauté ? "Eh bien," Malice commence en croisant les jambes d'un mouvement travaillé, "en tant que personnes, je dirais que la royauté est jeune et pas très haute. Non pas que cela change quoi que ce soit vis-à-vis de leur autorité, bien entendu," continue-t-il avec un petit sourire. "Pour être tout à fait franc avec vous, je les préfère assez proches pour ne pas être considéré comme une vermine, mais assez loin pour ne pas avoir à prêter une attention démesurée à tous mes faits et gestes."
- Que pensez-vous de l'Aristocratie ? "Oh, les aristocrates!" s'exclame le jeune garçon, jetant la tête en arrière, les bras au ciel et un sourire peu clair sur son visage. "Adorables, de toute évidence. De fantastiques personnes, sans le moindre doute." Un rictus remplace son sourire et il se penche, chuchotant sur le ton de la confidence: "J'ai mes préférences bien sûr, mais cela n'engage que moi."
- Quel est votre sentiment sur Le Sycophante et les Remords ? "Ils sont là pour nous surveiller, ni plus ni moins. Peut-être qu'ils sont même les adultes, on ne sait jamais ce qu'il peut ariver. Mais je suis d'avis qu'il suffit de bien se conduire et tout se passera bien..." Un autre rictus accompagné d'un petit gloussement. Il chuchote à nouveau, ses yeux se promenant d'une porte à l'autre dans un souci de discrétion. "Ou du moins, savoir faire semblant..."
- Quel est l'investissement de votre personnage dans la course aux privilèges ? On pourrait croire que Malice meurt d'envie de gravir des échelons pour briller encore plus: faire partie de l'aristocratie, peut-être? Eh bien en réalité, il n'en a pas la moindre envie. Il aime être valet: ses obligations ne sont pas directement envers la Royauté, ce qui l'arrange, en plus il peut continuer de fureter de-ci de-là. Toutefois, il est bien décidé à mettre des bâtons dans les roues de ceux qu'il juge indignes de le commander ou de devenir son égal.
J'étais là, et j'étais beau. "Je suppose qu'un grand 'merci' s'impose?" S'il avait vu le jour en d'autres lieux et d'autres circonstances, Malice aurait pu être un adorable gamin et se voir offrir des friandises par tous les marchands de la ville, tant un simple sourire de sa part semble être capable de réchauffer les coeurs. Néanmoins, les fées qui l'ont visité à la naissance ne se sont pas exactement penchées sur un berceau d'or et d'argent, mais sur les bras frêles d'une prostituée. Si vous trouvez cela étrange, voire même dérangeant, arrêtez-vous là: vous n'avez encore rien lu. Si cela ne vous touche pas davantage, alors je vous en prie, continuez: je vais reprendre mon récit comme s'il n'avait jamais été interrompu. N'ayant nulle part où aller, la jeune mère fut contrainte et forcée d'élever son garçonnent sur son lieu de travail. Oh, il y avait là nombre de points positifs: toujours quelqu'un pour s'occuper du nourrisson, calmer ses pleurs et le nourrir. Il ne lui arriva rien de notable jusqu'à ce qu'il soit en âge de parler et de courir de l'un à l'autre, se cachant derrière les jambes ou, à l'occasion, les jupes des femmes qui l'avaient élevé. Il y avait aussi des hommes, parfois, mais ils étaient pour l'enfant une race bien à part dont il se tenait éloigné.
Il se concentra, pendant les six ou sept premières années de sa vie, à entraîner la "bouille d'ange" dont il était visiblement doté sur les créatures bipèdes de sexe féminin, et pour être parfaitement honnête, cela fonctionnait plutôt bien. En plus d'être mignon tout plein, Malice n'était pas sans ressources, peu s'en faut: pour lui qui avait trouvé pour la désobéissance un attrait tout particulier, savoir choisir les bons mots à glisser aux bonnes personnes devenait une qualité manifestement indispensable. Il en entendait tous les jours, des mensonges: "vous êtes sublime" en était un, et un gros. Il pouvait entendre chaque soir les catins rire méchamment de certains clients; les vieux, les corpulants, les chauves, les opulents mais aussi et surtout ceux qui présentaient ces quatre caractéristiques à la fois. Plus un homme était riche et laid, plus souvent il se tournerait vers la compagnie de celles qui n'avaient cure du qu'en-dira-t-on. Une fois de temps en temps, néanmoins, le petit garçon se tournait vers la porte au son du carillon, et son grand regard bleu se posait sur une créature fine, ciselée, au visage comme un chérubin et au corps d'Adonis. Qu'ils étaient laids, tous ces vieux, en comparaison! Pire encore que le crachat d'une sorcière! Pour lui qui n'imaginait pas la vie autrement qu'au service d'hommes, polissant leur peau comme leur égo, l'existence de jeunes éphèbes tels que ceux-là était un soulagement.
Pour le moment, je n'ai mentionné que catins et clients, mais selon toute évidence on trouvait également d'autres gamins dans ce joyeux bordel. Après tout, c'étaient les risques du métier! Mais alors que la présence d'éventuels compagnons de jeu aurait pu mettre Malice en liesse, sa réaction fut le total contraire: aucun des autres enfants ne lui plaisait, et il ne prenait guère le temps de les aborder que pour se vanter auprès d'eux de ses réussites, réelles ou fictives. À part cela, il ne comprenait pas pourquoi les adultes s'attendaient à ce qu'il fraternise avec ces hideux garnements. Ils étaient bien trop vilains, bien trop bêtes pour lui! Evidemment, il ne lui vint jamais à l'esprit que, potentiellement, il n'était pas le seul à bien cacher son jeu. Non, bien sûr que non! Il était le seul capable d'une telle prouesse, il était sublime et intelligent, ces enfants n'étaient que de vagues sous-espèces de mammifères destinés à le déconcentrer et à le détourner de ses rusés agissements...
Il ne commença pas à épier avant l'âge de neuf ans, et il était déjà orphelin à ce moment-là. Si vous pensez que cet évènement le traumatisa, vous êtes bien loin du compte! Ce n'est pas qu'il n'avait pas de coeur, non; juste qu'à force d'être encerclé par tant de femmes, il avait fini par oublier laquelle lui avait permis de voir le jour, ne se le rappelant que lorsqu'elle prenait le temps de lui donner des ordres ou d'user de son statut de mère pour avoir droit à la meilleure part de poulet. De toute façon, elle n'était plus, à ses yeux, qu'une tricheuse qui profitait de son âge et de son expérience pour pouvoir se jeter dans les bras de jeunes hommes à la peau chaude et agréable, hommes qui, il en était persuadé désormais, lui revenaient de droit. Sa mère, comme toutes les autres filles de joie, avait fini par prendre les traits de l'ennemi: fourbe, méprisable, le privant de son dû sans raison valable. Car non, le fait qu'il soit bien trop jeune encore pour être vendu ne lui avait jamais traversé l'esprit. Fasciné par ce qu'il se tramait à l'intérieur, il ne sortait jamais beaucoup et ne comprenait donc pas qu'entre la société rude et pestilentielle à laquelle il appartenait et celle qui pouvait se montrer au grand jour, se trouvait un fossé plus que béant. Il comprenait à peine l'activité à laquelle tous ces gens se livraient. Bien sûr, il avait entendu le mot "sexe" avant, mais pour lui il s'agissait juste de beaucoup de gestes avec tout autant de bruit. Toutefois, une fois débarrassé de la surveillance trop stricte de sa génitrice, il commença à se poser de nouvelles questions auxquelles il ne pouvait répondre qu'en se glissant ni vu ni connu sous un lit ou derrière de lourds rideaux avant que n'entrent le client et sa catin. Alors, il observait, scrutait, enregistrait chaque détail, tant et si bien que lorsqu'il arriva à l'orphelinat Cloverfield, à douze ans à peine, il savait très bien où appuyer pour obtenir la réaction parfaite. Les adultes qui l'entouraient dans la maison close ne s'étaient jamais souciés de son attitude, peu importe le nombre de sourires mielleux ou de baisers soufflés du bout des lèvres il lançait à ses clients favoris. "Un jour, vous serez à moi", pensait-il avec satisfaction.
Sa jubilation fut cependant coupée court lorsque Martha, cette écervelée, jugea bon de faire un malaise juste après avoir allumé de quoi préparer à manger. Le fait d'être enceinte n'excusait en rien son manque flagrant de bon sens, décida Malice après coup, et lorsqu'il revint d'une de ses rares escapades en ville, ce fut pour se trouver nez-à-nez avec un immense brasier d'où, lui apprit-on d'une mine triste, personne n'avait réussi à sortir à temps... Du moins, aucun de ceux qui auraient pu échapper à la prison. Sous un air résigné qui dissimulait bien des cris de frustration internes, le jeune garçon fut donc conduit à Cloverfield. "C'est fini," s'était-il dit, défaitiste; "vers qui vais-je pouvoir me tourner, maintenant? Il n'y aura personne là-bas qui soit digne de recevoir mon attention, ni mes soins. Un tel potentiel, perdu! Gâché! Pendant qu'en ville, j'en suis sûr, on se pâmerait d'envie devant moi! Une honte, non! Pire que ça! c'est un scandale!"
Et puis, il rencontra ses co-pensionnaires.
The Mighty Flhor "I flirt like a Flash" 
| ▬ Âge : 22
▬ Sexe : Allons, c'est ma vie privée! F
▬ Double compte? Pas pour le moment, non.
▬ Comment avez vous connu le forum? Par le biais de Kana, que j'ai suppliée de m'aider à trouver un forum potable. L'auto-publicité, ça paye.
▬ Qu'en pensez vous ? Voyez vous des améliorations à apporter ? Eh bien, malgré la foule d'informations à retenir, j'ai trouvé ça assez facile de s'y retrouver: tout est expliqué de façon concise, ça fait plaisir. Cela dit j'ai repéré pas mal de fautes d'orthographe en lisant les documents nécessaires, je me permets de le signaler parce que dans la foulée de toutes les choses à faire, hein...
▬ Autre chose ? J'hésite entre un gloussement idiot et un rire machiavélique, donc dans le doute: je m'abstiens. |
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Lucifel J. Sveinsson
♣ Bitch plz ♣
Rang : Prince.
Totem : Corbeau.
Messages : 806
Age : 31
Pseudo : Stonefox.
Once upon a time
Âge du personnage: 12 ans.
Date d'arrivée à Cloverfield: 4 Octobre 1940.
| | Sujet: Re: "Qui d'autre mieux que moi pourrait vous satisfaire?" || Malice L. Ainsworth Mer 1 Aoû - 1:29 | |
| Mon dieu. Tu as tellement bien cerné Malice, j'ai gloussé de nombreuses fois XD (et tu as raison, le Lys est sa fleur ♥) Je ne vois rien à redire sinon que tu roxxes du poney et que Malice semble être venu au monde rien que pour toi *_* Lolz mea culpa pour les fautes d'orthographes, j'écris pas à ses heures où mon cerveau est dispo, je suis la reine des fautes de frappe et je me relis peu 8D Et encore, j'en ai corrigé pas mal au fur-et-à mesure, avant c'était pire. Si un jour tu as la foi et la mémoire, pointe-le moi que je les kickent !! Tu es validé, Malichou ♥ Si le cœur t'en dis, tu peux poster une fiche de relations pour le blondinet ici, demander un rp là (mais y'a moua //PAN) et, si le cœur t'en dit, poster la Malicieuse réaction de Lysander à l'intrigue en cours là ♥ |
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