Effrayante cabane [P.V Hashberry] - Page 2



 
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 Effrayante cabane [P.V Hashberry]

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Hashberry Hole

Fou du Prince et de la Princesse
Hashberry Hole
♣ Fou du Prince et de la Princesse ♣


Rang : Lower Class
Totem : Rossignol
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Once upon a time
Âge du personnage: 11 ans
Date d'arrivée à Cloverfield: 25 juin 1938

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MessageSujet: Re: Effrayante cabane [P.V Hashberry]   Effrayante cabane [P.V Hashberry] - Page 2 Icon_minitimeLun 4 Nov - 14:16



Hashberry était si convaincu que Gilbert se méprendrait sur le nombre de ses doigts qu’il fut à la fois déçu et dérouté devant la réponse exacte énoncée par l’albinos. Il mit brusquement sa main derrière son dos et éprouva le désir impulsif d’ajouter quelques doigts afin de changer la donne, car le succès d’un garçon si faible lui était désagréable, irritant. Comme une sensation de démangeaison. Mais c’était trop tard. Et le regard rond et pur de Gilbert était trop envahissant. Une drôle d’impression accaparait le cœur de Hashberry, qui n’était pas accoutumé à l’agacement ou tout autre type de contrariété. Mais, bien qu’il ne fût pas bien en mesure de s’en rendre compte, ce qui le fâchait le plus à propos du petit Gilbert Edwig, c’était sa tendance tenace à ne jamais rentrer dans son jeu.

Hashberry, qui se considérait lui-même, à présent, en position d’échec et de repli, baissa la tête en laissant tomber ses bras maigres le long de son corps. Ses cheveux embroussaillés retombaient devant son visage. Il ressemblait encore davantage à une poupée, inconsistante et asthénique, complètement lâche. C’était là une façon singulière mais efficace d’exposer son désappointement. Cette habitude datait du temps où il demeurait auprès de sa belle-mère, et à l’époque il l’alternait avec son penchant pour l’apnée. Couper sa respiration jusqu’à virer à l’écarlate était une autre tendance appréciée par Hashberry Hole.

Toutefois pour l’heure, Hashberry devinait que ses tentatives se révèleraient, comme toutes les précédentes, vaines. Gilbert était tout ce qu’il n’était pas. Les mots qu’ils se lançaient rebondissaient sur l’autre comme un boomerang. Stérile.
Le Rossignol poussa une longue plainte, entre chant macabre et gémissement apathique,  courbant les épaules sans lever la tête. Il avait un peu envie de griffer quelque chose. Quelqu’un.
Sans répondre à la question de Gilbert du fait que l’éventuelle réponse lui déplaisait, il finit par lâcher d’une voix forte, presque criarde :

– Je vais tout t’expliquer. Car ça se voit que tu comprends rien !

Hashberry se mit alors à parcourir le plancher grinçant, le corps quasiment plié en deux. Il ressemblait réellement à un jouet détraqué. Brusquement, il s’empara d’une petite chose noire et agitée qu’il tenailla entre deux doigts, l’approchant tout près de son visage cireux. Un cafard.
Revenant à grands pas vers Gilbert, qui semblait avoir reculé, lui, de plusieurs pas, il le saisit par le col et l’entraina au centre de la pièce où il lui intima de s’asseoir.
En tailleurs sur le sol, l’insecte frétillant toujours entre ses doigts recourbés, le petit Fou sortit de sa poche sa boite d’allumettes, l’ouvrit avec les dents d’un geste maitrisé et fouilla à l’intérieur. Il en sortit une épingle à peine rouillée, qu’il montra à Gilbert de la même manière que les prestidigitateurs exposent à leur audience certains de leurs instruments. Puis, toujours aussi brusquement mais non sans une précision redoutable, il transperça le cafard et l’empala à même le plancher. L’insecte se débattait vainement, offrant aux enfants un spectacle absolument pathétique qui n’émut pas Hashberry. L’habitude, peut-être.

– Ça, c’est toi. Tu comprends ? Gilbert, est-ce que tu comprends ?

Il empoigna fermement le menton de son camarade, serrant les dents en fronçant les sourcils. Puis, sans le lâcher des yeux, Hashberry abattit soudainement son bras à son côté, faisant sursauter le garçon. Un second insecte remuait entre ses ongles sales. Toujours sans lui adresser le moindre regard, Hashberry – il fixait toujours Gilbert – le perfora avec cette dextérité étonnante qui semblait chez lui parfaitement innée.  
Il reproduisit le geste plusieurs fois, capturant les insectes imprudents qui avaient l’audace ou l’inconscience de s’approcher trop près de sa main experte. Chaque fois, il sortait une aiguille de sa boite d’allumettes et les épinglait devant lui, exposant à Gilbert un tableau des plus sordides, mais qui dans sa logique était à la fois ludique et instructif. Il réussit ainsi à dresser une véritable hiérarchie, ordonnée et complète, en fonction des emplacements et des espèces de chacun des insectes cloués au sol. Une véritable œuvre d’art, en somme.

– Ecoute-moi bien, Gilbert. Ici, ce sont les orphelins comme toi. Il balaya de son doigt pâle la ligne de cafards grouillants qui représentait le bas de la pyramide. J’ai bien évidemment choisi les plus laids et les plus misérables. C’est normal. C’est logique, Gilbert. Non ? Hashberry adorait le mot « logique », ce qui en l’occurrence était assez cocasse. Ensuite, il y a les moins bas que toi. Disons que, si toi tu es… une merde, de la merde, eux ils sont… de la boue !

Il se força à ne pas rire, mais juste parce qu’il voulait faire le professeur sérieux devant Gilbert.

– Ce sont les cloportes. Après, les punaises. Ils sont pas grand-chose, mais quand même. Plus que toi. Peut-être… de la terre, du sable. Après, les gendarmes. Tu les vois ? Rouges et noirs. Chaque fois, il pointait un nouveau groupe d’insectes épinglés. Les chevaliers. Ils font régner l’orde. Hashberry ne savait pas prononcer le mot « ordre ». Ici, c’est moi. Le Fou. Je suis beau. Il désigna un moustique à la teinte légèrement bleutée. Le moustique était déjà mort, mais il ne semblait pas l’avoir remarqué. Les cousins. C’est les Valets. Serviteurs. Les perce-oreilles sont les grands. Les aristocrates. Comme Alexiel et Albert. Regarde : un, deux, trois. Avec leurs femmes. Le plus gros, c’est Andreas. Il fait peur, hein ? Il fait peur, Andreas. Et enfin, cette coccinelle est Alix. La plus belle, n’est-ce pas ? Une princesse. Elle est belle. L’araignée c’est Lucifel. Je sais que l’araignée n’est pas vraiment un insecte, parce que Eleveira me l’a dit un jour, mais je trouve que ça ressemble, et puis l’araignée a plus de pattes alors je me dis qu’elle peut être reine des insectes. Comme Lucifel est prince de nous. Et les adultes, c’est tous les insectes morts qu’il y a sous le plancher. En fait, je ne sais pas s’ils sont morts. Mais ils ne sont plus là, c’est presque pareil. Ils doivent dormir quelque part. Comme ma maman.

Il se tut un instant en respirant profondément, lentement. Il observait son tableau d’insectes, absorbé, satisfait.
Puis, tout à coup, il se mit à arracher les aiguilles qui maintenaient les bestioles prisonnières pour ensuite les écraser de sa paume-même de façon frénétique. Ses traits étaient crispés sous la tension excitée et sauvage que lui procurait une telle action. Sa main s’abattait avec force et vélocité sur le parquet râpeux, écrabouillant les pauvres créatures en souillant sa main d’un jus brunâtre.

Lorsque l’ensemble des insectes, y compris l’araignée, fut réduit en bouilli, Hashberry contempla ce carnage le souffle court et haletant, un bourdonnement sourd vibrant dans ses tempes. Il essuya ses mains sur ses culottes courtes, striant le tissu noir de quelques taches luisantes. Puis il dit, les joues rosies par l’échauffement, le regard fiévreux :

– Voilà. C’est comme ça, Cloverfield. Que veux-tu faire, maintenant ?





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Gilbert Edwig

Balais & Serpillières
Gilbert Edwig
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MessageSujet: Re: Effrayante cabane [P.V Hashberry]   Effrayante cabane [P.V Hashberry] - Page 2 Icon_minitimeSam 9 Nov - 12:31

Gilbert attendait sa réponse avec curiosité, s'était-il trompé ? Hashberry semblait faire une mine déçue, qu'est-ce que cela voulait bien dire ? Qu'il avait juste ou qu'il s'était trompé ? Le petit albinos fut surprit lors que son interlocuteur baissa la tête et laissa tomber ses bras comme s'il était une marionnette dont on avait cessé de tirer les ficelles. Après un instant de silence rythmé par les soupirs plaintifs du garçon blond, celui-ci se mit à parler haut et fort, il criait presque. Il disait qu'il allait tout expliqué à Gilbert qui semblait ne pas avoir comprit. Ne pas avoir comprit quoi ? Sur le coup, il n'avait pas comprit, vraiment. Il vit ensuite Hashberry parcourir la pièce, le dos courbé, il n'avait pas l'air bien, du moins pas très net. Gilbert le regardait avec intrigue et crainte, qu'arrivait-il soudain à ce garçon ?! Il le vit ensuite saisir quelque chose et le regarder attentivement avant de revenir vers lui. L'albinos se figeait et reculait de quelques pas avant de se figer malgré lui. Il prit peur lorsqu'Hasberry le saisit par le col et le traina au centre de la vielle cabane. Gilbert le regardait s'assoir et mit un moment avant de faire de même.

Ça, c’est toi. Tu comprends ? Gilbert, est-ce que tu comprends ?

Le sentiment de peur et d'angoisse grandissait lorsque, sans lui laisser le temps de répondre, Hashberry avait fermement saisit le menton de Gilbert comme pour obliger le petit à le regarder. Il était tétanisé, ayant honte et peur de penser que son interlocuteur était fou. Il achevait les insecte un a un, ils mouraient sur le coup, c'était mieux. Mais cette scène macabre ne servit qu'à apeurer le jeune garçon aux cheveux blancs neige. Il écoutait tant bien que mal les explications de ce garçon fou, essayant de ne pas étouffé la voix de celui-ci avec ses pensées, son désir de fuite mais aussi sa respiration qui s'était accéléré. La hiérarchie était assez simple, tout ce qu'il avait à retenir c'était qu'il était en dessous de tout et qu'il devait respecter les gens portants le noms cités qu'il savait pertinemment qu'il les oublierait.
Comme si ce qu'il avait fait avant ne suffisait pas, Hashberry s'était mit à écraser les insectes, demandant ensuite à Gilbert ce qu'il voulait faire. Le petit restait un long moment silencieux, encore paralysé par la peur. Ce qu'il voulait ? S'enfuir, partir loin, très loin ! Mais il n'osait pas bouger, même pas le dire.


- J-je ne sais pas ... Je n'ai pas d'idée non plus.

Il restait ensuite silencieux, calmait petit à petit son souffle affolé, tentait au mieux de rester calme. La vue des corps écrasés des insectes lui donnaient presque la nausée. Il n'arrivait pas à s'enlever l'image d'Hashberry qui les exécutait un a un, eux qui n'avait rien fait, eux qui étaient mort juste parce qu'ils n'étaient rien aux yeux de ce garçon, comme aux yeux de tous. D'où venait cette horrible hiérarchie de la nature, d'où venait la hiérarchie de Cloverfield ? Sans doute un jeu enfantin servant à amuser ceux qui se trouvaient au sommet de la pyramide.
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Hashberry Hole

Fou du Prince et de la Princesse
Hashberry Hole
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MessageSujet: Re: Effrayante cabane [P.V Hashberry]   Effrayante cabane [P.V Hashberry] - Page 2 Icon_minitimeJeu 14 Nov - 18:49


Gilbert était une loque.
Hashberry ne supportait plus la mollesse dans son corps, dans sa voix, dans ses yeux. De brusques désirs de l’écraser aussi nettement que les insectes élançaient son cœur. Il ressentait des pulsions sordides et nerveuses, l’incitant à vouloir peindre de rouge la figure trop lisse de Gilbert.

Il avait été si gentil, si patient avec lui ! Il l’avait rassuré, il l'avait inclus dans ses jeux, il lui avait témoigné confiance et affection. Il l’avait instruit, préparé. Même embrassé sur la bouche ! Et tout ce que Gilbert savait faire en retour, c’était d’émettre ces bégaiements vains, fades. Je ne sais pas, je n’ai pas d’idée, je ne sais pas, je suis un pauvre petit enfant abandonné.
Ah, s’il avait eu affaire à Lucifel, ça ne se serait pas passé comme cela ! Hashberry avait l’esprit assez aérien, assez tangible pour ne pas se laisser trop atteindre par les attitudes irritantes des « enfants faibles ». Mais si même lui commençait à perdre patience, il n’osait imaginer comment son Prince aurait réagi face à tant d’apathie. Peut-être l’aurait-il simplement tué.

Hashberry soupira. Il fit signe au garçon de se relever, ce que le garçon fit, puis il s’avança prestement vers la porte. Il l’ouvrit très grand, d’un coup sec et vaguement théâtral. L’autre attendait la suite, serrant son lapin aussi flasque que lui entre ses bras repliés. Ses yeux roses ressemblaient à deux boutons brillants, et Hashberry eut envie de les lui arracher.
Oh, à quoi bon ? Même en tant que poupée, Gilbert ne serait pas drôle.

– Tant pis. Si tu ne veux rien savoir d’autre, on y va. C’est l’heure.

Son ton était à la fois sec et sentencieux. L’allure grave, le menton légèrement relevé, Hashberry désigna l’extérieur du doigt. Il attendit que Gilbert passât la porte avant de le pousser dans le dos en serrant les dents.

– Allez, dépêche-toi Gilbert ! Tu ne veux certes pas être en retard pour ton arrivée ! Allez Gilbert, allez !

Et tout en vociférant, Hashberry ne cessait de bousculer Gilbert de tous côtés, le pressant lorsqu’il était trop lent, le freinant lorsqu’il accélérait l’allure. Il en avait marre de lui, il était las et irrité, mais se trouvait à la fois confus et chagriné de perdre son nouveau jouet. De toutes façons, il ne comptait pas le lâcher. Une fois que Gilbert aurait passé la porte de l’orphelinat, il serait toujours un peu à lui. Il y veillerait.

Sur le chemin, Hashberry s’autorisa à cueillir, de nouveau, quelques baies trop mûres qu’il engloutit sans prendre la peine d’éviter de se salir. Il en eut bientôt plein les mains, plein la bouche, le jus pourpre dégoulinant sur ses joues et son menton. Cela ne faisait qu’alimenter son aura légèrement frappée. D’ailleurs, Gilbert lui-même le considérait d’un air suintant l’horreur.
Cela fit rire Hashberry qui pouffa, projetant ainsi quelques gouttes de jus sur le visage déconfit du garçon. Et sur son lapin.

– Oh pardon ! dit-il, mais on ne pouvait que constater à quel point cette phrase manquait de justesse. Remarque, ça lui va bien, tu ne trouves pas ? Il manque de couleur, ce lapin, qu’il est triste ! Il est si triste, Gilbert, regarde. Si triiiiiste. Attends. Regarde.

Le Fou plaqua ses mains souillées sur la figure molle de la peluche, barbouillant la surface cotonneuse du liquide épais et poisseux. Il rit à nouveau, d’un rire lent et monotone, contemplant sa propre création. C’était en toute sincérité qu’il trouvait le lapin bien plus joli. Il ne faisait pas semblant, pour embêter son camarade. Il songeait réellement qu’il venait de sublimer l’allure du compagnon de Gilbert.

– Tu en veux ? proposa-t-il en mettant ses doigts gluants sous le nez du garçon.

Devant le refus manifeste de Gilbert, il haussa les épaules et suça seul l’ensemble de ses dix doigts, reprenant sa marche en sautillant tel un gai cabri.


La porte de l’orphelinat, sombre et massive, fit sensation auprès de Gilbert. Hashberry le vit secoué d’un frisson, étreignant son lapin plus fort contre lui.

– Tu as peur ? C’est ça ? Ou tu as froid ?

Le Rossignol peinait bien à définir ses propres sentiments. Il était fort incapable de comprendre ceux qui habitaient les autres.

– C’est quoi ton Totem ?

Gilbert lui répondit de sa voix éteinte. Il ne le savait pas encore. Bien sûr. Hashberry fronça les sourcils, puis plaça sa main sur son menton d’un air exagérément réfléchi.

– Hm, cela ne me dit rien qui vaille la peine.

Il venait de confondre et de mélanger trois expressions, mais le résultat sembla le séduire car il adopta une mine encore plus excessivement sérieuse.

– Je pense que tu seras une sorte d’animal rampant. Comme… Un ver de terre ! Sais-tu, Gilbert, que je suis un oiseau ? Et sais-tu, Gilbert, que les oiseaux mangent les vers de terre ?

Le rire de Hashberry Hole fusa dans l’air comme un coup de tonnerre. Sans cesser de rire, il tourna les talons et s’en alla gaiement, joyeusement, gracieusement. Il dansait, bondissait, tournoyait, emporté par sa propre allégresse. Quand même, il s’était bien amusé.

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