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Le Sycophante

Monstre Délateur
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Rang : Maître de Cloverfield.
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Once upon a time
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Date d'arrivée à Cloverfield: 19 Juillet 1941.

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MessageSujet: Our time has come   Our time has come Icon_minitimeDim 20 Mai - 18:40


Contexte Historique.




Le contexte du forum prenant place dans le passé, on sait que ce n'est pas évident pour tout le monde de s'y retrouver, de se savoir ce qui existait à l'époque, ce qui était courant, ce qui ne l'était pas, les normes de vie, etc. Ce topic est là pour vous aider à vous y retrouver ! Concernant la façon de s'habiller, vous avez tous les renseignements, photos à l'appui, ici (paragraphe IV).

Nous rappelons que nous somme en 1942.


I. UN PEU D'HISTOIRE.

      1919 : Le traité de Versailles impose le diktat au peuple allemand et suscite rancœurs et frustrations, déclenchant un désir de reconquête et d’expansion.
      1924 : Hitler écrit et fait paraitre Mein Kampf.
      1929 : Crise économique. Les états adoptent des mesures protectionnistes et les rivalités sont exacerbées. Alors que les démocraties placent leur agressivité sur le plan économique, les régimes fascistes commencent à s’armer.
      1933 : Hitler devient chancelier.
      1939 : La guerre est déclarée. Entre 1939 et 1941 sont annexés la Pologne, les Pays-Bas, la Belgique, la France, le Danemark, la Norvège, la Yougoslavie et la Grèce.
      1940 : Blitzkrieg.


    Le Royaume-Uni, entré en guerre en 1939, est pour la première fois la cible directe d’attaques régulières. Le Blitz, lancé par la Luftwaffe en Septembre 1940, consista en une vague de bombardements à l’encontre non seulement de Londres mais aussi de Coventry, Plymouth, Birmingham, Liverpool, Manchester, Glasgow etc. La population urbaine souffre beaucoup non seulement des restrictions et du rationnement mais aussi de la peur. En effet, petit à petit, de nombreux symboles du pouvoir et de la résistance britannique sont touchés par les bombes : le palais de Buckingham, la cathédrale Saint-Paul etc. Cette ambiance de panique incite rapidement les habitants à se mettre à l’abri à l’extérieur des villes et à gagner les campagnes. On compte notamment quelque chose comme deux millions d’enfants évacués de leurs maisons pour être emmenés dans les campagnes dès le début de la guerre. Si les plus riches d’entre eux étaient conduits dans des maisons de campagne ou profitaient d’arrangement effectués par leurs parents, la plupart arrivèrent dans des gares sans savoir où aller ni même s’ils pourront rester avec leurs frères et sœurs. Arrivés dans les campagnes, ils subissaient, généralement, la méfiance due au choc des cultures. Malgré les vagues d’évacuation du gouvernement Britannique, 60% des enfants étaient de retour dans leurs foyers en 1940. 1 mort sur 10 du Blitz était un enfant.

    Les adultes restés sur place, eux, subissent les raids aériens fréquents de la Luftwaffe durant neuf mois et l’on dénombre 14 621 civils tués au cours du Blitz. À Londres, dans les quartiers les plus pauvres — East End, extrêmement touché par les bombardements — se développe une nouvelle façon de vivre : les bombardements deviennent une habitude et, à défaut de pouvoir bouger, ils s’adaptent. Cependant, le lieu le plus sûr reste le métro — bien que sous-estimé par le gouvernement — et la population tend à s’y cacher lors des bombardements bien qu’une ou deux fois, les bombes aient réussi à frapper la station. Chaque nuit, les stations de métros servaient de refuge pour des familles entières privées de foyer par les bombardements. En mai 1941, il y a 1,4 millions de sans-abris.


II. L’ÉCOLE.

    La scolarisation des enfants dans les grandes villes se faisait principalement dans des écoles non-mixte mais mélangeant les âges (ainsi, généralement, toutes les classes peuvent se faire dans un même établissement). Cette séparation des sexes se retrouvaient également dans les enseignements dispensés : si les filles apprennent la cuisine, la couture et les tâches ménagères — on attendait d’elles qu’elles puissent aider leur mère dans la vie quotidienne —, on enseigne aux garçons les métiers du bois, de l’acier et du jardinage. La plupart des enfants quittaient l’école à quatorze ans pour travailler à temps plein aussitôt et même ceux qui fréquentaient les « grammar school » arrêtaient leurs études, pour la majeure partie, à l’âge de seize ans. Seul une minorité poursuivait passé cet âge et peu d’entre eux allaient jusqu’à l’université. Seuls les enfants de familles fortunés suivaient un chemin différent puisqu’il était d’usage, dans les hautes sphères, de placer dès l’âge de sept ans son rejeton en pensionnat — il était, avant cela, pris en charge par une nourrice.


III. LA VIE DE TOUS LES JOURS.

    Les enfants étaient très vite amenés à devenir autonome et c’est pourquoi ils se déplaçaient principalement à pied que ce soit pour aller à l’école ou pour se rendre dans les commerces alentours — si tant est qu’on ne soit pas Dimanche ou l’après-midi de la semaine où le commerce était fermé. La bicyclette était réservé aux quelques chanceux ayant les moyens de s’en procurer une et était loin d’être une norme. La plupart du temps, on pouvait trouver les enfants en train de jouer dans la rue ou au cinéma, le Samedi soir, à l’occasion du programme qui leur était réservé. C’était une pratique courante puisqu’en effet, si la télévision est arrivée pour tous en 1936, juste à temps pour le couronnement de George VI, elle est très longtemps restée un produit de luxe réservée aux nantis. Contrairement à la télévision, la radio était à l’époque perçu comme un média fédérateur : il n’était pas rare que toute la famille se retrouve autour ou que l’on invite ses voisins pour écouter les émissions. La discipline était une règle d’or puisque la punition corporelle était généralement bien perçue, au moins pour les garçons.


IV. LA VIE EN SOCIÉTÉ.

    Il existait un véritable gouffre entre la classe ouvrière et la petite bourgeoisie (dite « de bureaux ») bien que certains métiers possédaient des salaires comparables (mineurs/chauffeurs de bus et travailleurs de bureau). Non seulement le chômage était plus courant chez la classe ouvrière mais l’éducation tend à creuser un peu plus ce gouffre : en effet, à la façon de se vêtir — notamment parce que, dans la classe ouvrière, il était rare de de se laver ou de changer plus d’une fois par semaine de vêtements — ou de parler, il est impossible d’ignorer, même enfant, le statut social d’une personne.


V. LES INVENTIONS EXISTANTES.

  • Domestiques : Téléphone automatique (1891), Machine à laver (1901 mais commercialisé en série juste avant la WWII), Grille-pain (1909), Frigidaire (1913), TSF (radio) (1918), Télévision mécanique (1923 mais attendre jusqu’en 1932 pour que la BBC diffuse des émissions régulières), Rasoir électrique (1928), Télex (1930), Nylon (1937), Thermomètre médical (1926).

  • Transports : Bicyclette (1867), Ford « T » (1908, première fabrication à la chaine), Coccinelle (1936). L'avion n'est utilisé qu'à des fins militaires, surtout en ces temps troublés, et pour les longues distances, les meilleurs moyens de transport restent l'autobus, la charrette ou — pour les plus fortunés — le bateau.

  • Divers : Photographie (1839), Cinéma (1895 mais 1896 pour le premier cinéma à Londres + le cinéma parlant devient une norme en 1930 + premier film couleur 1935) (sachant que le cinéma diffusait aussi des bulletins d'informations et des documentaires, ce qui, de nos jours, passe à la télévision), Premier décollage d’hélicoptère (1907), Démarreur électrique (1913), Pilote automatique (1914), Microphone (1925), Orgue électronique (1930), Ébauche d’ordinateur (1931)
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